Passage d’une lettre qu’il écrivait[1] , quelques années avant sa mort quand il était directeur d’un centre professionnel : « Quand je me suis fait prêtre, c’était pour me dévouer et donner ma vie à ceux que Dieu voudrait mettre sur ma route, sans rien demander en échange. Vous connaissez les paroles du Christ : « voici le premier et le plus grand des commandements : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces, et ton prochain comme toi-même ». C’est ce que j’ai essayé de faire – à ma petite mesure – là où Dieu m’a mis, dans la mesure de mes moyens, faisant ce que je pouvais, et toujours en dessous de mon idéal ; mais j’ai marché pour l’atteindre ».

 

Peu de temps avant sa mort : « Je sais que je peux mourir assassiné. Notre vocation, c’est de témoigner de notre foi en terre musulmane. Pour le reste ; Inch’ Allah ».

 



[1] Cité dans C’était une longue fidélité par Armand Duval éd. Médiaspaul (1995) ainsi que tous les témoignages concernant les pères Blancs.